Qu’est-ce que le sacrement des malades ?
Le sacrement des malades a pour but de donner une aide spéciale au chrétien confronté aux difficultés d’une maladie grave ou de la vieillesse. Le chrétien peut recevoir le sacrement des malades chaque fois qu’il est atteint d’une grave maladie. C’est le sacrement de la présence du Seigneur à nos côtés dans les moments d’épreuve que sont la maladie ou la vieillesse. La célébration de ce sacrement consiste en l’onction d’huile bénite sur le front et en l’imposition des mains. Consacrée par l’évêque lors de la messe chrismale annuelle, l’huile dite des malades apporte force et douceur. Elle pénètre la peau, répand sa bonne odeur, fortifie le corps.
Sacrement à l’approche de la mort ou viatique
Du latin viaticum : « provisions de voyage », via signifiant « route ». Le viatique est la communion eucharistique apportée à un malade proche de la mort, pour le fortifier en vue du « passage » vers la Patrie ; le Christ s’étant dit la « Voie » (Jn 14, 6), la réception de l’Eucharistie est le meilleur soutien pour la route vers la demeure qu’il nous a lui-même préparée.
Le rite du viatique, détaillé dans le rituel pour la communion et le culte eucharistique en dehors de la messe, ou dans le rituel du sacrement des malades, comporte, après les salutations initiales et un acte pénitentiel — éventuellement le sacrement de la pénitence —, une lecture brève de la Parole de Dieu, une rénovation succincte de la profession de foi baptismale, une Prière des fidèles pour le malade guetté par la mort, la récitation du « Notre Père », la communion, la prière de conclusion et la bénédiction.
Après l’acte pénitentiel ou le sacrement de la pénitence, le prêtre peut donner l’indulgence plénière in articulo mortis. Il est possible, si le malade ne peut plus supporter de nourriture solide, de donner la communion sous la seule espèce du vin.