Historique

Au XIIe siècle, saint Thomas Becket (1120-1170), évêque de Cantorbéry, a célébré une messe dans une petite église édifiée sur la bastion Saint-Nicolas (actuel boulevard Faidherbe). Cette église est démolie en 1564 et reconstruite à l’emplacement que nous connaissons aujourd’hui, sous le vocable de Saint-Nicolas-des-Fossés.

Au cours de la Révolution Française, la plupart des églises paroissiales d’Arras ainsi que la cathédrale, et nombre de chapelles et de couvents, furent vendus comme biens nationaux et rasés, sauf cette église qui devint le Temple de la Raison.

Après la signature du Concordat, Monseigneur de la Tour d’Auvergne devient, en 1803, le nouvel évêque d’Arras. L’ancienne cathédrale étant en ruine, il en fait sa cathédrale provisoire et lui donne alors le vocable, toujours actuel, de Saint-Jean-Baptiste. Elle reste cathédrale jusqu’en 1833, puis redevient église paroissiale lorsque l’évêque prend possession de l’église abbatiale Saint-Vaast, enfin achevée, qui avait été affectée dès 1804 par Napoléon comme cathédrale pour le Diocèse d’Arras.

En 1915, l’église Saint-Jean-Baptiste est bombardée et détruite totalement par l’incendie. L’édifice actuel, de type église-halle, date de la Reconstruction des années 1920. Il est l’œuvre des architectes Mazet et Mulard qui choisissent un style néo-gothique pour cette nouvelle église.

Un lieu spécifique pour les parents qui ont perdu leurs enfants avant la naissance.
Ces intentions sont aussi portées au pied de l’autel lors de la messe du deuxième samedi du mois.

La chapelle St Joseph à droite au fond de l’église est le lieu habituel de l’adoration perpétuelle portée par les paroissiens.

Un chemin de croix qui vous portera dans votre méditation de la Passion du Christ

Descente de Croix de Paul Rubens 
(1577-1640)

Messe des commerçants